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mercredi 17 juin 2015

Xena, la guerrière, poésie de Saliha Ragad, in Plume bleue




 Xena, ma rivale temporelle





Tu me dis : "Tu la connais femme fière

Elle  va et vient,

De guerre en guerre,

Arc et épée en main,

Elle  combat toutes les chimères,

Et rien ne lui fait peur ! »

Je te dis : «  ELLE EST FEMME ! »

mardi 16 juin 2015

Le parler des gones



Bienvenue à Myrelingues

Guignol et Madelon

        
         - Arrête de bajafler, fenotte, chasse plutôt les bourrons qui sont sous le lit !

         - Grand marque mal, comment veux-tu que j’y fasse, je me suis pas mise en sale !

         - Au lieu de te petafiner la gaugne comme Carimentran, tu ferais mieux d’y faire, pace que même le miron y n’ose plus se cacher dessous.

         - T’es dur de la comprenette, ça fait deux heures de temps que je me prépare pour aller trabouler à la Croix-Rousse.

         - Ben, il faudra prendre du souci si tu veux attraper la ficelle.

         - Qu’est-ce t’as dans le coqueluchon ? Je vais décaniller, pas la peine de chougner.

vendredi 12 juin 2015

Poésies tendres et tristes







Réveil



Quand le chant du coq, plein de gammes insolentes
Redit l’aube claire des rêves enfantins,
Il vient dans le matin de grandes lueurs lentes
Qui inondent le ciel et chassent les chagrins.


Céline (juin 2003)


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Le temps d’un sourire
En hommage à ma mère

Avant de partir, tu as souri.
Tes yeux brillaient de douces étoiles
Que l’ombre noire couvrait d’un voile.
Avant de gémir, tu as redit :

« Je vous aime, pour toujours et plus. »
Tu attendais là, toute petite,
Aux portes de l’entrée interdite,
Gardée par les anges et Vénus.

Avant d’ouvrir, la fée t’a permis
De tout repasser, tout pardonner,
De tout revoir sans rien oublier.
Avant de dormir, tu as souri.

Céline (19 avril 1999)


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Le pauvre

C'est un large trottoir urbain. Le passant sombre,
Très vieux, a pris cet air si bon des vieilles gens.
Le pavé est luisant et verse dans son ombre
Comme un flot de malheur, l'hymne des indigents.

Céline (juin 2003)


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Le rondeau du délaissé


Comme le destin est cruel

      Nul n’y échappe ou très peu

      Ma mie m’aimait, j’étais heureux

      Pour toujours, je la trouvais belle.



Mais elle ne fut pas fidèle

      Elle me quitta pour un gueux

      Comme le destin est cruel

      Nul n’y échappe ou très peu



Depuis je suis devenu tel

      Que mes amis me trouvent vieux

      J’appelle la mort de mes vœux :

      Elle est compagne plus modèle.

      Comme le destin est cruel





Céline

29 juillet 2003